Restauration

Notre Chef Pape Niang  a été chef dans un de plus prestigieux hôtels de la capitale.  Il s’est retiré à Djilor pour vous régaler avec une cuisine subtile mélangeant les meilleurs produits frais du potager et du terroir à une technique culinaire maîtrisée.

Depuis que nous sommes un hôtel-école, le chef se fait assister par de jeunes professionnels sortis de notre école de formation.

A la Source aux Lamantins, plusieurs aires de restauration vous permettront de combler toutes vos attentes.  Les dimanches de Djilor sont toujours d’actualités avec un buffet servi sur le ponton.

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La cuisine Sénégalaise

Parcourons à présent les plats sénégalais à travers la tradition

Le Yaboy

Savez-vous pourquoi le yaboy est plein d’arrêtes ? Le Yaboy était le plus beau et le meilleur des poissons, il se vantait et était arrogant d’être ce qu’il était, le plus prisé des poissons…. Il a été puni en devenant le poisson plein d’arrêtes qu’il est à présent et que l’on jette parfois sur les plages.

Le Miss

Chaque année, avant l’hivernage et les semailles, les sérères célèbrent le miss, il s’agit d’une chasse collective faite par les hommes dans les environs de Djilor.

Les hommes partent dès l’aube en tenue camouflée (ils se mettent des feuillages et se tatouent) à la chasse avec les chiens.  Ils passent toute la journée à chasser en mettant le feu aux broussailles pour lever le gibier.  Ils reviennent à la tombée de la nuit, accueillis par les femmes, les enfants et les sages.  A l’orée du village, ils chantent et le tamtam leur répond.  Ils doivent taper de leur bâtons , faire un vœu et prendre une feuille sur l’arbre sacré de leur lignée placé à l’orée du village.  Ils se restaurent d’abord avec des plats préparés par les femmes de leur famille, des gâteaux, des nougats et des boissons sucrées.

Après cela, après force commentaires et plaisanteries au sujet de leur chasse, tout le village se rend en procession et chansons initiatiques sur la place du village. Il s’ensuit des danses d’initiés qui rappellent que la terre est du genre féminin et qu’il faut la féconder.  Il s’en suit un discours du sathiour, celui qui fait les libations dans le sanctuaire de Djidiack Selbé Faye et du Diaraf ou chef du village et tout le monde rentre à la maison pour manger du Mboum ou Nébeday.

Le produit de la chasse est partagé le lendemain à l’ensemble des familles du village. La feuille prise sur l’arbre sacré sera mélangée aux semences lors des semailles.

Le Yobal

Lorsque vous assistez à une fête, il est de bon ton d’offrir au départ des convives un « petit quelque chose » pour les enfants, cela peut être des fruits, des beignets, du couscous.  A contrario, si vous résidez chez des amis et qu’ils vous préparent votre yobal sans que vous l’ayez demandé, c’est qu’il est temps pour vous de rentrer.

A la Source aux Lamantins, nous offrons un « yobal » aux invités que nous regrettons de voir partir.

Le Yekeul

Dans la tradition sénégalaise, le « kilifeu » ou chef de famille, ou patron, ou beau père ou que sais-je plus important que vous, ne se déplace que rarement. Il est de bon ton de lui envoyer de temps en temps et lors de certaines fêtes, en particulier lors de la Tamkharit, le nouvel an musulman, où c’est obligatoirement du couscous, des plats préparés en son honneur.  Le « yekheul » doit être beau et bon. On l’enverra par la jeune fille de la famille dans des plats joliment assortis entourés des plus beaux linges de table.

Le « yekeul » est aussi un moyen de partager une fête religieuse avec des parents et amis qui n’ont pas la même confession que vous. Le « yekeul » contribue donc à la cohésion sociale et au dialogue inter religieux.  La maîtresse de maison qui reçoit le « yekkeul doit », de préférence, rendre séance tenante les plats nettoyés et garnis symboliquement avec le « pass » à la jeune fille pour son retour à la maison.